Le parcours de formation repose sur une ingénierie de formations professionnelles dispensées sur une infrastructure qui se nomme « Le plateau technique » : cet espace pédagogique permet aux ouvriers « Espaces verts » d’élargir leur panel de compétences pour disposer de l’ensemble des compétences requises par le référentiel métier « jardinier-paysagiste ».
Nous y dispensons différents modules de formations qui visent à enseigner des gestes techniques absents de leurs tâches quotidiennes : la maçonnerie paysagère, les techniques d’engazonnement, l’arrosage intégré, la pose de clôture, la reconnaissance des végétaux.
Cette ingénierie de formations est mise en œuvre sur des zones pédagogiques par des moniteurs-formateurs diplômés.
Concrètement, au sein de la majorité des ateliers « EV » en ESAT et EA (sur un plan national), les prestations de services concernent l’entretien d’espaces verts, mais pas la création d’espaces paysagers.
Les possibilités d’apprentissage des ouvriers sont donc centrées sur la tonte d’une pelouse, la taille d’une haie, le désherbage d’une allée, et le ramassage des feuilles. Ces tâches ne correspondent qu’à environ 40 % des items du référentiel métier « Jardinier-paysagiste ».
Si cette liste restrictive de tâches peut suffire à remplir le planning d’une équipe « EV » au sein du secteur protégé, elle ne permet pas de rendre les ouvriers suffisamment polyvalents pour qu’ils puissent intéresser les employeurs du secteur. Cela ne leur permet pas non plus d’aller vers un diplôme.
Le plateau technique nous permet donc de préparer les ouvriers sur toutes les tâches d’un jardinier-paysagiste et de les orienter vers un parcours de qualification.
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